Publié dans Editorial

Pas de menace !

Publié le jeudi, 02 janvier 2020

Que personne ne menace personne ! L’opposition, du moins ce qui prétend l’être, fait machine arrière. Stratégie ou froussardise ? A déterminer ! Telle une bête affamée, la bande à Rina et à Fidèle voulait sortir de sa tanière non pour trouver de quoi à croquer mais pour manifester leur rancœur sur la place publique. Finalement, fin stratège ou plutôt poltronne, la « bête » se refuse de sortir. Elle a dû se contenter à un geste frisant le « m’as-tu vu ». Le minimum que l’on puisse faire et ce pour contourner le … ridicule tout en proférant une menace à peine voilée.

Force nous est de se poser la question : y a-t-il une opposition, la vraie, à Madagasikara ? Serait-on en présence de quelques rigolos qui s’agitent ou qui s’exécutent des gestes ou gesticulations servant à attirer l’attention du public ? Existe-t-il en face du régime en place un réel répondant ?

Le minimum de décryptage des faits et gestes de ces supposés leaders du mouvement permet d’en déduire qu’on est loin d’avoir affaire à de vrais dirigeants d’opposition. Plutôt des marionnettes bêtement manipulés !
Ny Rina Andriamasinoro, candidat n° 2 sous les couleurs du TIM aux communales d’Antananarivo, atterrit par défaut dans l’arène de la politique. Très maladroit et novice à évoluer dans ce terrain glissant et à la fois boueux, il multiplie bourdes et âneries. Le vieux guru qui tire les ficelles lui fait jouer un rôle nettement au-dessus de ses capacités personnelles. A l’allure des choses, le « petit Monsieur » risque de courir tout droit vers son déclin prématuré.

Fidèle Razarapiera, ce vieux routier de la politique et un caméléon hors-pair, élu parlementaire TIM  d’Ambatondrazaka, est le genre type de quelqu’un qui parle pour ne rien dire. Fidèle est capable de se lancer dans des débats houleux et bruyant mais totalement à côté de la plaque. Les membres du Bureau permanent de l’Institution dont il fait partie ont entièrement raison de lui faire un rappel à l’ordre aussi rare que nécessaire ! Toutefois, un tel agissement de la part d’une pirouette comme Razarapiera ne surprend personne. Fidèle fervent et défenseur de la cause du jeune fondateur du TGV, dans les années 2008-2009, en fustigeant le dictateur Ravalo chaque jour où le Bon Dieu fit,  Fidèle n’a aucun scrupule d’effectuer, d’un moment à l’autre, un virage à 180° pour soutenir, bec et ongles, l’ancien exilé de l’Afrique du Sud, la bête noire qu’il avait conspuée auparavant.

Tout le monde n’est pas dupe au point de ne pas saisir les tenants et aboutissants de l’objectif inavoué du commanditaire des micmacs. En effet, le plus important qui préoccupe Ravalo consiste à pousser le jeune président à commettre l’irréparable. Seulement, comme toujours, il se trompe. Rajoelina Andry n’est pas le genre d’homme qui brûle de tout bois.
Voyant un aboutissement incertain, Rina et Fidèle battent en retraite. Mais ne s’avouant pas vaincus totalement, ils s’adonnent à une ultime tentative en proférant des menaces, à peine voilées, à l’endroit de la Juridiction qui va statuer incessamment sur le scrutin du 27 novembre.
Qu’on se le dise, pas de menace ! Etant le raccourci des poltrons, une forteresse en carton, elle ne servira à aucun intérêt !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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